Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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La marque Gordini, France 1935 - 1969
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La marque automobile française Gordini fut fondée en 1935 par Amédée Gordini né en 1899 à Bazzano, près de Bologne, cessation d'activité en 1969.
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Pilote et constructeur français, Amédée Gordini d'origine italienne, fondateur de la firme automobile portant son nom et créateur de voitures de compétition. Né en 1899 à Bazzano, près de Bologne, il travailla dans un garage dés l'âge de onze ans. Engagé aussitôt après par le concessionnaire Fiat de Bologne.
A l'âge de quatorze ans, il passa chez Isotta-Fraschini où il bénéficia des conseils d'Alfieri Maserati. Engagé dans l'infanterie pendant la Première Guerre mondiale, il revint après le conflit à son emploi de mécanicien chez Isotta-Fraschini. Ce fut à cette époque que Gordini construisit sa première voiture en assemblant des pièces d'origines différentes, dont le mo- teur récupéré sur une voiture Bianchi hors d'usage.
Outre son activité normale de mécanicien et de préparateur des voitures Fiat, Gordini commença à prendre part aux compétitions. En 1934, il entra en contact avec H.T. Pigozzi, fondateur de la Société Simca qui entreprenait au début la fabrication sous licence des voitures Fiat destinées au marché français. C'est ainsi que les premières Simca-Fiat-Gordini firent leur apparition.
Après une honorable carrière de préparateur de voitures Simca-Fiat, qui lui apportèrent de belles victoires au Bol d'Or et au Mans avant la Seconde Guerre mondiale, Gordini reçut en 1936 l'aide de la Société Simca, qui voyait dans les succès de ces voitures une excellente publicité dont devaient bénéficier les modèles de série.
Après l'interruption due à la Seconde Guerre mondiale. en 1946 l'association Gordini-Simca se traduisit concrètement par la construction de rapides monoplaces constituées de pièces Simca dont le moteur à culbuteurs de 1100 cm3 des Simca-Huit monté dans un châssis bitubulaire à suspension avant indépendante à ressorts hélicoïdaux. Poussé à 60/65 ch. ce groupe entrainait la voiture, dont le poids était inférieur à 400 kg. à plus de 170 km/h.
Gordini voulut alors se tourner vers la formule 1, mais Simca lui refusa son soutien financier à la suite du désastre de 1951 où, au Mans, les quatre Gordini engagées durent abandonner. Le nouveau constructeur indépendant s'installa alors boulevard Victor, à Paris (15e), où il mit au point son premier moteur personnel : un 6 cylindres (75 x 75 mm) de 1987 cm3 à deux arbres à cames en tête, qui, muni de trois carburateurs double-corps Weber, aurait dû délivrer 175 ch.
Pour 1954, Gordini conçut un moteur de 3 litres à huit cylindres (78 x 78 mm), version doublée de l'ancien 1 500 cm3. Avec deux arbres à cames en tête entrainés par pignons, une culasse hémisphérique et quatre carburateurs Weber double-corps, le moteur, avec un taux de compression de 10,8:1, délivrait 235 ch. Il était prévu pour les courses d'endurance en catégorie Sport, mais des problèmes de tenue de route et de freins éliminèrent la voiture au Mans et à Reims.
La saison 1955 fut commencée avec la « vieille » 8-cylindres mais une nouvelle 8-cylindres apparut bientôt, dérivée de la trois-litres, avec un moteur de 2 498 cm3 (75 x 70 mm), dont les 255 ch à 7 300 tr/mn devaient rendre la voiture compétitive, avec la nouvelle boite à cinq vitesses, les suspensions indépendantes et les freins à disque Messier.
En 1956, les 8-cylindres furent de nouveau malchanceuses, victimes du manque de préparation dû lui-même au défaut de moyens financiers. Ce fut une ancienne 6-cylindres pilotée par Robert Manzon qui remporta le Grand Prix de Naples et se classa deuxième au Grand Prix de Caen. Les meilleurs classements de la 8-cylindres furent une cinquième place à Monaco, conduite par Da Silva Ramos, et la première place à la Coupe d'automne, remportée par le même pilote.
En 1956, après avoir cessé tout rapport avec Simca, Gordini eut à faire face à de grosses difficultés financières, au point de se trouver dans l'obligation de suspendre totalement son activité pendant un certain temps. Son nom revint rapidement au premier plan de l'actua- lité lorsque Renault lui confia la mission de s'occuper de son département Compétition.
Les créations d'Amédée Gordini, le « sorcier » des Simca, devaient, pendant plus de douze années après la Seconde Guerre mondiale, maintenir la présence des voitures françaises dans les formules de la haute compétition automobile.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Gordini ", France 1935 - 1969.
Pilote et constructeur français, Amédée Gordini d'origine italienne, fondateur de la firme automobile portant son nom et créateur de voitures de compétition.
A l'âge de quatorze ans, il passa chez Isotta-Fraschini où il bénéficia des conseils d'Alfieri Maserati.
Ce fut à cette époque que Gordini construisit sa première voiture en assemblant des pièces d'origines différentes, dont le moteur récupéré sur une voiture Bianchi hors d'usage.
Outre son activité normale de mécanicien et de préparateur des voitures Fiat, Gordini commença à prendre part aux compétitions.
En 1934, il entra en contact avec H.T. Pigozzi, fondateur de la Société Simca.
C'est ainsi que les premières Simca-Fiat-Gordini firent leur apparition.
Après une honorable carrière de préparateur de voitures Simca-Fiat, Gordini reçut en 1936 l'aide de la Société Simca, qui voyait dans les succès de ces voitures une excellente publicité.
1946 l'association Gordini-Simca se traduisit concrètement par la construction de monoplaces constituées de pièces Simca des Simca-Huit monté dans un châssis bitubulaire à suspension avant indépendante.
Poussé à 60/65 ch, dont le poids était inférieur à 400 kg. à plus de 170 km/h.
Gordini voulut alors se tourner vers la formule 1, mais Simca lui refusa son soutien financier à la suite du désastre de 1951 où, au Mans, les quatre Gordini engagées durent abandonner.
Nouveau constructeur indépendant il s'installa alors à Paris boulevard Victor, où il mit au point son premier moteur personnel : un 6 cylindres de 1987 cm3 à deux arbres à cames en tête, qui, muni de trois carburateurs double-corps Weber, aurait dû délivrer 175 ch.
Pour 1954, Gordini conçut un moteur de 3 litres à huit cylindres, version doublée de l'ancien 1 500 cm3.
Avec deux arbres à cames en tête entrainés par pignons, une culasse hémisphérique et quatre carburateurs Weber double-corps, le moteur, avec un taux de compression de 10,8:1, délivrait 235 ch.
Il était prévu pour les courses d'endurance en catégorie Sport, mais des problèmes de tenue de route et de freins éliminèrent la voiture au Mans et à Reims.
La saison 1955 fut commencée avec la « vieille » 8-cylindres mais une nouvelle 8-cylindres apparut bientôt, dérivée de la trois-litres, avec un moteur de 2 498 cm3, dont les 255 ch à 7 300 tr/mn devaient rendre la voiture compétitive, avec la nouvelle boite à cinq vitesses, les suspensions indépendantes et les freins à disque Messier.
En 1956, les 8-cylindres furent de nouveau malchanceuses.
Ce fut une ancienne 6-cylindres pilotée par Robert Manzon qui remporta le Grand Prix de Naples.
Les meilleurs classements de la 8-cylindres furent une cinquième place à Monaco, et la première place à la Coupe d'automne, remportée par le même pilote.
En 1956, après avoir cessé tout rapport avec Simca, Gordini eut à faire face à de grosses difficultés financières, au point de se trouver dans l'obligation de suspendre totalement son activité pendant un certain temps.
Son nom revint rapidement au premier plan de l'actu lité lorsque Renault lui confia la mission de s'occuper de son département Compétition.
Les créations d'Amédée Gordini, le « sorcier » des Simca, devaient, pendant plus de douze années après la Seconde Guerre mondiale, maintenir la présence des voitures françaises dans les formules de la haute compétition automobile.
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